Dès le début du 21ème siècle, la reconnaissance de la démarche RSE à travers le monde s’accentue. Les entreprises comprennent que la RSE permet une meilleure gestion et qu’elle doit faire partie de leur stratégie, ainsi, elles commencent à changer leurs politiques et leurs stratégies pour être en mesure de répondre aux attentes et exigences de la société. C’est ainsi que la RSE passe d’une action volontaire adoptée par les entreprises permettant de répondre aux besoins de la société, à une stratégie nécessaire permettant d’assurer sa place sur le marché. Désormais, l’application d’une démarche RSE ne représente plus seulement un moyen de répondre à des besoins sociétaux, mais un moyen pour les entreprises d’atteindre de nouveaux objectifs financiers et d’assurer une bonne performance économique. Depuis 2010, pour les entreprises, la RSE se voit comme le moyen de consigner leurs objectifs économiques et financiers avec les enjeux sociaux. On parle alors de la mise en place d’une démarche RSE dans le terme de « valeur partagée », bénéficiant à la fois aux entreprises et à la société. La RSE représente alors l’ensemble des politiques et des pratiques permettant l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise et des conditions économiques et sociales de la société à long terme. À partir de 2016, la nécessité de la démarche RSE au sein des entreprises deviennent si importantes, qu’on parle alors de RSE stratégique. Cette démarche RSE stratégique se voit donc être intégrée dans la stratégie et la culture de l’entreprise dont l’enjeu est l’atteinte des objectifs économiques et sociaux à moyen et long terme. Dès lors, la démarche RSE devient une stratégie de développement et donc la mise en place d’une démarche RSE permet ainsi d’assurer son développement durable et sa notoriété !

Les relations et les conditions Homme-Travail : un pilier de la RSE Ce pilier de la RSE s’adresse aux entreprises quant au respect de l’intégrité de leurs salariés par la favorisation des relations inter-collaborateurs, par l’amélioration de leurs conditions de travail et par la prise en compte de leur bien-être physique et mental. Plus précisément, cet axe est construit sur la base de cinq notions qui sont :

  • Permettre la progression des compétences des collaborateurs.
  • Respect des droits de l’Homme, égalité de traitement des salariés.
  • Faciliter l’intégration des collaborateurs.
  • Protéger la santé et la sécurité des collaborateurs à travers la mise en place d’un système de QVT.
  • La juste rémunération des collaborateurs : équitable et transparente.

C’est au sein du pôle Ressources Humaines (RH) des entreprises que sont traitées ces cinq notions, c’est-à-dire que c’est le pôle RH qui s’occupe de répondre aux enjeux de la RSE de cet axe. Ainsi, la convergence entre la RSE et la QVT s’effectue à travers les actions opérées par le pôle RH, que l’on nomme pratiques RH socialement responsables et qui visent à répondre aux enjeux sociaux définis par la démarche RSE. Les quatre principaux enjeux RH, à travers lesquels s’immisce la RSE, et qui rentrent en compte dans la notion de QVT sont :

  • Attirer et fidéliser des bons profils.
  • La prise en compte du bien-être des salariés à travers l’amélioration des conditions de travail.
  • Accroître la motivation des salariés à travers la qualité des emplois et la conciliation entre vie privée et vie professionnelle.
  • Développer l’engagement des salariés aux enjeux sociaux et environnementaux.

La notion de QVT fait donc partie intégrante de la démarche RSE, et tout comme pour la RSE, l’intérêt que les entreprises y portent n’a cessé de croître ces dernières années.